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Jean Philippe Machon | Élections municipales Saintes 2014

Blog officiel du candidat Jean-Philippe Machon pour les élections municipales de la ville de Saintes 2014. Ensemble, donnons un nouveau souffle à Saintes !

Extrait Sud-Ouest: portrait Jean-Philippe Machon

Publié le 8 Mars 2014 par Rédacteur in Presse

Cette semaine, « Sud Ouest » a invité les candidats aux élections municipales de Saintes à ouvrir leurs portes pour discuter autour d’un café.

"Au premier coup d'œil, ce qui frappe lorsqu'on arrive au 42 rue Denfert-Rochereau, dans le quartier de la gare, c'est cette devanture de salon de coiffure d'un autre siècle qui est restée collée à la maison. « Ma grand-mère était coiffeuse. Elle a tenu un salon pendant longtemps, ici. »

Jean-Philippe Machon, 60 ans, est bien installé dans un fauteuil du premier étage de la maison familiale. Une maison où l'on sent le poids des ans et des générations. Dans son jus, elle a un petit air suranné qui ne correspond pas trop au personnage.

Mais pour rien au monde il ne s'en séparerait. Trop d'attachement sentimental. Le candidat de la droite et du centre-droit en a fait son pied à terre saintais, lorsqu'il ne voyage pas dans le cadre de son boulot chez Nexans, un fabriquant de câbles électriques.

Jean-Philippe Machon sait d'où il vient. « Pour moi, l'ascenseur social a fonctionné. Je reste persuadé que quelqu'un qui en veut, qui a envie de réussir et qui travaille peut monter dans cet ascenseur », glisse-t-il. Pour lui, la réussite, c'est « 10 % d'inspiration et 90 % de transpiration. »

Un parcours brillant

Le petit Jean-Philippe n'a jamais été un privilégié. Issu d'un milieu modeste avec un père, Pierre, cheminot avant de devenir agent d'assurance, il est passé par l'école publique et laïque. Un parcours qu'il revendique. Nicolas-Lemercier en primaire, René-Caillié au collège et le lycée Bellevue jusqu'au bac C ont précédé maths sup maths spé à Bordeaux, au lycée Montaigne, puis l'Insa (Institut national des sciences appliquées) de Lyon d'où il est sorti ingénieur diplômé, l'EM (École de management), toujours à Lyon, et enfin un MBA (HEC) à Montréal.

Après ces études brillantes, Jean-Philippe Machon a fait toute sa carrière professionnelle chez Nexans. « Qu'on ne vienne pas, aujourd'hui, me dire que je suis un parachuté parisien », s'énerve-t-il. Ses racines, elles sont bien ici. Certains de ses amis assurent qu'il est capable de tenir une conversation en patois saintongeais. Il faut dire que ça va avec le folklore, un milieu que la famille Machon connaît bien.

Guidé par son père, un des pionniers du folklore et des traditions saintongeaises, il a vite appris quelques pas de danse. « J'ai toujours conservé mon costume de folklore traditionnel. Il existe, entre les gens du folklore, une fraternité exceptionnelle », confie-t-il.

L'oreille musicale s'est développée très tôt. Avec un papa qui enregistrait des 45 tours, rien de plus normal.

À 8 ans, le violoncelle est devenu son instrument de prédilection. Son talent lui valant un prix de conservatoire. Le travail, toujours. « Je ne joue plus. Je serais trop frustré de ne plus pouvoir jouer comme avant », avoue ce grand amateur de musique classique. Une passion qui l'a amené à devenir un des administrateurs de l'association de l'Abbaye aux dames.

...

On l'imagine bien lors d'une troisième mi-temps lever son verre à l'amitié. Foi de bon vivant, Jean-Philippe Machon n'échangerait pas un bon verre de bordeaux contre une bouteille de Vichy Célestin.

Extrait de l'article de Stéphane DURAND Sud Ouest du 04/03/2014 et sur http://www.sudouest.fr

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